Participer à une classique comme l’Ardeca Ypres Rally est une aventure en soi. Quand on peut le faire au volant d’une voiture de pointe, c’est encore plus grisant.
Bjorn Syx parcourra ses premiers mètres à Ypres au volant d’une Citroën C3 Rally2. En 2019, alors que pour la plupart il était encore un illustre inconnu, Syx remportait l’Ypres Historic Rally. Entre-temps, l’homme de Poperinge est devenu un acteur incontournable et même une référence avec sa BMW M3.
“Chez Toyota et Škoda, on n’a pas cédé pour moi en tant que pilote privé, alors la Citroën m’a semblé être le meilleur compromis. Je ne pense pas au résultat. Je veux apprendre à connaître la voiture et progresser. Terminer est l’objectif minimum. Nous avons connu suffisamment de désillusions avec la M3 ces derniers temps…”
“Pour moi, ce sera un premier rallye avec une voiture à transmission intégrale”, déclare Syx. “Il s’agira avant tout de trouver les bons points de freinage, de s’appliquer à trouver la limite. Pour cela, les séances d’essais sont vraiment les bienvenues, car il faut d’abord avoir un bon feeling dans la voiture.”
Bjorn aurait dû participer au Rallye de Wervik en guise de mise en jambe, mais son forfait était largement justifié ; il est devenu l’heureux papa de Bastien.
Steven Dolfen est quant à lui parvenu à terminer Wervik, qu’il abordait en guise de séance d’essai grandeur nature. “La prise en main de la Ford Fiesta Rally2 s’est déroulée plus facilement que prévu. J’étais au départ de Wervik le cœur léger. Les années précédentes, j’ai toujours disposé d’une traction, et là, a fortiori sur une courte distance, il fallait garder à l’esprit qu’une partie de la transmission se faisait également “dans le dos”. Une telle Rally2, c’est plus de punch et beaucoup de motricité, mais surtout des freins phénoménaux. Quand vous pensez avoir freiné trop tard, vous êtes toujours un peu trop tôt… J’espère améliorer constamment mes temps à Ypres. À Wervik, j’ai vu qu’au fil de la journée je me rapprochais des temps de Bernd Casier, avec une voiture similaire. Étant donné sa grande expérience avec la voiture et sa connaissance du parcours, Bernd ne sera probablement pas véritablement une référence à l’Ardeca Ypres Rally. Mais je serais ravi de pouvoir en rester proche, ainsi que vis-à-vis d’autres pilotes de Flandre occidentale, tels que Steve Bécaert et Bert Coene. Quoi qu’il en soit, nous voulons absolument terminer, car le résultat sera déterminant pour l’avenir. Si nos sponsors voient que nous n’avons pas trahi leur confiance, nous pourrons peut-être prolonger les sorties avec cette Fiesta,” conclut un Steven Dolfen très motivé.
